Evaluation en temps réel en Haïti: 20 mois après le tremblement de terre

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Author(s)
Hidalgo, S. with Theodate, M.P.
Publication language
French
Pages
15pp
Date published
01 Jan 2012
Type
Evaluation reports
Keywords
Development & humanitarian aid, Disasters, Earthquakes, Response and recovery
Countries
Haiti

Le présent rapport résume la deuxième phase de l’évaluation interorganisations en temps réel de l’intervention consécutive au tremblement de terre, vingt mois après la catastrophe,
exécutée par le Comité permanent interorganisations. Le tremblement de terre qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010 a eu des effets dévastateurs sur les capacités nationales tant humaines qu’institutionnelles des secteurs public et privé. On estime que 230 000 personnes ont perdu la vie; 300 000 autres ont été blessées et plus d’un million se sont trouvées sans abri1. La situation humanitaire désastreuse a été aggravée par la vulnérabilité intrinsèque du pays et le haut niveau de pauvreté chronique. En réaction, la communauté internationale a déployé un massif effort de secours et cinquante cinq donateurs se sont engagés à verser 4,59 milliards de dollars sous forme de dons pour 2010 et 2011 en vue de la reconstruction du pays.


Étant donné l’ampleur de la catastrophe et de l’intervention humanitaire qui a suivi, le comité
permanent interorganisations a lancé une initiative à phases multiples pour demander aux décideurs aux niveaux national et au Siège, de tirer les enseignements utiles et d’apporter les rectifications nécessaires. L’équipe de pays humanitaire devrait être l’utilisatrice la plus directement concernée par le retour d’informations et les recommandations émanant de l’évaluation.


La première phase de l’évaluation interorganisations terminée en mai 2010 a porté sur la réponse initiale. La deuxième phase avait été d’abord envisagée pour octobre 20103 et s’orientait d’une manière prospective sur les questions de coordination interorganisations ou sur les difficultés opérationnelles rencontrées durant la phase de transition. Les opérations ont été différées en raison de l’épidémie de choléra qui s’est déclarée en octobre 2010 et des retards dans le démarrage de la phase de transition.